Picatura de poezie: Un poème “kunderien”

Nostos algos

by Anatoly Orlovsky

j’être

un hautbois

… que d’astres?

une fugue blanche

une autre lune coule dans tes os

dans ce myocarde

ta Moravie fugue rance

quelle pierre dès lors

en quel exil

cette vacillante p(l)énombre

et tes orages d’outretonique clarté,

Léos Janacek tes cercles lie-de-vin

tes neiges éclipses triple forte

(apréhender l’abîme)

piano soudain piano-nouvelle-Sélène

de tes nuits sans air

telle intra-lune, en somme,

sans paroi d’air

t’réastre(s)

Floride Vienne Sibérie Carthage

notre célesta-douleur des immigrés

des ombres de quelle antiphonie trompe-cœur

ô déferlante je t’fore te crible écris te noie ma terre-Léos-Janacek te crible démystifie cadastre

te ressuscite te porte sans rives ni ossature t’écris broie ruine annihile t’ensevelis et blesse te

rafle te poétise à l’orée de quel

j’être

Singele celorlalti

 

Visez la eclipsa fara foc.

 

Sunt o vana de lut, un contra cristal ?

 

Visez sa ruginesc divin, viatza fara zbucium,

 

Nici cerul nu mai e, nici granitul savanei,

Ceilalti, ei au sangele norilor. Trupu-mi in doliu,

N-am sa mai fiu.

 

Am sa fiu unda celesta, rugaciunea inghetzului.

 

Visez o eclipsa de vara…